L’escarbille qui s’éteint, et qui s’allume,
Au fil de mon amertume…
Elle danse, tournoie, elle se joue de moi,
Impalpable, comme la brume.

Elle me consume de tout mon être !
Et sans me retourner je la sens disparaître,
Un souffle, pour une seconde chance,
Deux secondes et j’enlace, cette plaie qui m’agace.

Incandescence, éphémère et sans un mouvement,
Elle est au firmament,
L’effroi, qui t’empêche d’avancer !
Qui te garde sous son voile.

Respirer, subir, tout ce qui t’empoisonne et t’élance
Comme si plus rien n’a d’importance !
Résister, saisis, tout ce qui t’emprisonne, en silence,
Lâcher-prise, tu t’abandonnes !

Assise là, un regard en arrière,
Voir le monde, s’étreindre,
Mais j’avance, sans redouter sans avoir peur,
Et je balance, au rythme de mon cœur !!

Elle me consume de tout mon être !
Et sans me retourner je la sens disparaître,
Un souffle, pour une seconde chance,
Deux secondes et j’enlace, cette plaie qui m’agace.

Humm humm
Elle me consume de tout mon être !
Humm humm
Et sans me retourner je la sens disparaître !!